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Les oméga-3. Ah, voilà un nom qui sonne sérieux. Trois lettres, un chiffre, un petit tiret... ça inspire confiance.
On en entend parler partout : dans les articles santé, sur les étiquettes d’huile, parfois même au coin d’une conversation entre deux avocats (du rayon légumes, bien sûr).

Et souvent, on croit que c’est simple : une cuillère d’huile de lin, quelques noix, et hop ! Les oméga-3 sont là, tous, réunis autour de notre salade comme à un repas de famille.

Eh bien... pas tout à fait.

Car les oméga-3, ce sont trois frères, et comme souvent entre frères, chacun a son caractère.

Le premier, c’est l’ALA (acide alpha-linolénique). Végétal, discret, facilement accessible. On le trouve dans les graines, les huiles, les noix. Il est doux, gentil. Et, ne soyons pas injustes, il a ses propres qualités : il sait calmer un peu l’inflammation, il donne un coup de main aux membranes cellulaires, et il n’est pas contre un petit effort cardiovasculaire.

Mais voilà. L’ALA, dans son élan, rêve de devenir ses deux grands frères. Il essaie. Il se transforme en EPA ou DHA, parfois. Mais très mal. A peine 5% quand tout va bien.  Un peu comme si vous essayiez de faire du jazz avec une flûte à bec : l’intention est là, mais le résultat…

Le deuxième, EPA, lui, est plus direct. Il agit sur l’inflammation, régule, apaise, veille à ce que tout circule bien dans les artères. Le type d’oncle rassurant qu’on appelle quand ça chauffe.

Et puis il y a DHA. Le sage. Celui sans qui le cerveau tourne au ralenti, les neurones boudent, et la rétine fatigue. Il ne parle pas beaucoup, mais sans lui, c’est le flou artistique, au sens propre comme au figuré.

Et ces deux-là, EPA et DHA, ne se trouvent pas dans les huiles végétales. Ils viennent de la mer : sardines, maquereaux, anchois... ou des microalgues, si vous préférez un poisson qui n’a pas nagé.

Alors non, l’huile de lin, de colza, de noix ou de cameline ne suffisent pas. Elles font  leur part, mais pas celle des autres.

 

Morale de l’histoire ? On ne couvre pas ses besoins en oméga-3 avec une salade bien assaisonnée. Donc quand on n’aime pas le poisson ou qu’on est végétarien, on réfléchit sérieusement, très sérieusement même à une supplémentation. 



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