Les cookies nous aident à fournir une meilleure expérience utilisateur. En utilisant notre site, vous acceptez l'utilisation de cookies.
0 commentaires admin

Il est 10h du matin. Vous êtes assis devant votre écran, votre café à demi-froid sur la table. Et soudain, sans prévenir, la fatigue vous tombe dessus comme une chape de plomb. Les yeux picotent, les idées s’embrument, et le moindre mot semble peser une tonne. Pourtant, vous avez bien dormi. Pourtant, vous avez pris un bon petit-déjeuner. Alors, pourquoi ce coup de barre soudain, ce voile qui tombe sur vos pensées à peine la matinée entamée ?

Silencieuses, insidieuses, les hypoglycémies réactionnelles tissent leur toile dès le petit-déjeuner… et vous laissent exsangue avant midi

Imaginez votre taux de sucre dans le sang comme un funambule. Il n’aime ni les sommets ni les abîmes. Il veut la stabilité. Et pourtant, à la moindre bouchée trop sucrée, il s’emballe.

Un petit-déjeuner riche en glucides rapides – croissant, confiture, jus d’orange – et voilà que la glycémie grimpe, grimpe, grimpe. C’est la fête dans le sang, le pancréas applaudit, puis réagit : il envoie une giclée d’insuline pour calmer tout ça. Mais dans son zèle, il envoie trop fort, trop vite. Et le sucre chute. Parfois même, il s’effondre.

C’est l’hypoglycémie réactionnelle : un effondrement du taux de sucre qui suit une montée en flèche. Et cette descente, c’est vous qui la vivez, de plein fouet, en fatigue soudaine, en troubles de concentration, en besoin impérieux de sucre. Et parfois même, en anxiété.

Le carburant manque, le cerveau cale

Le cerveau ne tolère pas bien les creux de sucre. Il réclame son dû, sans quoi il se met en pause. Pas de carburant ? Pas de performance. Il devient lent, confus, un peu triste.

Le corps, lui, essaie de compenser : il libère de l’adrénaline, comme s’il fallait fuir un danger. Vous voilà fatigué, nerveux, irritable, le cœur un peu trop rapide, l’humeur en dents de scie.

Et si vous cédez à l’appel du biscuit, le cycle recommence : pic, insuline, chute. Une fatigue qui s'auto-alimente, comme un feu qu'on tente d'éteindre avec de l'huile.

Le lien est limpide : quand le sucre mène la danse, la fatigue n’est jamais loin.

Heureusement, le piège n’est pas une fatalité.

Un petit-déjeuner plus riche en protéines, céréales complètes et bons gras permet au sucre de monter en douceur, sans emballement. L’insuline suit le rythme, le cerveau reste stable, l’énergie aussi. Plus de frissons de fin de matinée. Plus de spirale infernale.


 

La fatigue n’est pas un caprice. C’est un messager discret. Elle parle de ce qui se passe à l’intérieur, de ces déséquilibres silencieux entre sucre, insuline, cortisol, adrénaline. L’écouter, c’est reprendre le pouvoir sur son énergie, sa concentration, sa journée.

La prochaine fois que le coup de barre vous saisit entre 10h et 11h, posez-vous la question : et si ce n’était pas moi… mais ma glycémie ?

Intégrer la micronutrition à l'officine : conseils et pratiques au comptoir

 

 


 

Faites-nous savoir ce que vous pensez

* Champ requis
Layer 1