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Il y a quelques décennies, la priorité était simple : nourrir les Français.
Après la guerre, l’enjeu n’était pas de manger équilibré, mais de manger tout court. L’agriculture intensive, les normes collectives, les cantines : tout était tourné vers la couverture des besoins énergétiques.

Mais l’environnement de vie faisait le reste.
On marchait, on jouait dehors, on mangeait des produits bruts. Les légumes, les abats, les céréales, un peu de viande (chère, donc rare) : c’était le quotidien. Les plats industriels ? Ils n’existaient pas encore.

Aujourd’hui, c’est tout l’inverse.

Les calories sont partout, accessibles, bon marché.
Mais les micronutriments, vitamines, minéraux, antioxydants, s’effacent peu à peu.
Résultat  on observe  une population qui, en apparence, mange à sa faim… mais qui manque d’énergie, de vitalité, et qui dérive vers de nombreux problèmes métaboliques..

Manger est devenu une compétence.
Ce n’est plus l’environnement qui nous guide : c’est à chacun d’apprendre à choisir consciemment, au-delà de ses envies du moment, des aliments qui vont couvrir tous les besoins nutritionnels. .
Et sans repères, ce choix devient presque impossible.

J’entends souvent en consultation : « Je mange équilibré pourtant... » Mais la photo des légumes sur un plat industriel  nutriscore A n’a jamais garanti les apports en vitamines et minéraux. 
Et du coup on constate des fatigues, des  troubles digestifs, des baisse de tonus. 

Le métier de diététicien doit  changer :

Vérifier l’équilibre glucides/lipides/protéines ? Distribuer des menus types ?
C’est utile, mais ce n’est plus suffisant. L’intelligence artificielle sait déjà le faire, plus vite, parfois mieux. 


Mais nos patients n’ont pas besoin d’un algorithme : ils ont besoin d’un regard professionnel, humain, et lucide sur la réalité de leur alimentation.

Aujourd’hui, le diététicien doit analyser en profondeur les apports, sur le plan macro mais surtout micro-nutritionnel.
Il doit repérer les signaux faibles avant qu’ils ne deviennent des symptômes, et agir en éducateur de l’alimentation, bien en amont des pathologies.

Là où d’autres professionnels attendent les signes cliniques, le diététicien peut intervenir avant qu’il ne soit trop tard, en apportant une compréhension fine des apports réels.

Les diététiciens sont les sentinelles de la nutrition et de la micronutrition moderne.

Ils sont les garants discrets, mais indispensables, de la santé et de l’énergie des Français.

Et leur rôle ne fait que commencer.

 

Micronutrition pour les diététiciens

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