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En nutrition comme en micronutrition, l’extrémisme règne souvent.

 Chaque fois qu’un nutriment révèle un effet bénéfique — ou à l’inverse, un potentiel effet délétère — les adeptes du “tout ou rien” s’en emparent et en font une doctrine simplifiée à l’excès.

 

Le raisonnement nuancé laisse alors place à des pratiques caricaturales, parfois absurdes, souvent contre-productives. 

Prenons les protéines. Oui, elles sont essentielles à la synthèse musculaire et à de nombreux processus vitaux.

 Mais croire qu’en consommer toujours plus fera croître la masse musculaire encore et encore est une illusion. L’organisme n’utilise que ce dont il a besoin : le surplus doit être éliminé, ce qui mobilise de l’énergie qui ne servira pas ailleurs. Cette énergie aurait pu servir à mieux récupérer, courir plus vite, lutter contre les infections. Elle servira seulement à gérer le déséquilibre. 

 Même dérive avec la vitamine C. Indispensable à la synthèse du collagène, au soutien du système immunitaire et à la détoxification hépatique, elle est devenue l’un des symboles du “plus c’est mieux”. 

On en avale des doses massives, on cherche à contourner les limites physiologiques d’absorption, sans toujours mesurer les effets secondaires possibles : troubles digestifs, déséquilibres redox, voire surcharge rénale. 

Le corps humain n’est pas une éprouvette où tout ce qu’on ajoute se transforme en bénéfice

Quant aux oméga-3, ils jouent un rôle indéniable dans la régulation de l’inflammation. Mais consommés sans discernement, en isolant ces acides gras de leur contexte alimentaire et en négligeant leurs partenaires naturels — notamment les oméga-6 — ils perdent leur équilibre fonctionnel. 

Ce qui était bénéfique dans une synergie devient potentiellement néfaste dans l’excès. 

La nutrition, qu’elle soit macro ou micro, repose sur un principe simple mais exigeant : l’équilibre. 

Notre organisme fonctionne comme une recette de haute précision : chaque ingrédient a sa place, sa quantité, son moment. 

Trop de sel dans un gâteau le rend immangeable ; trop peu de farine et la pâte ne prend pas. Il en va de même pour notre biochimie intérieure : sans dosage, il n’y a ni saveur, ni santé. 

Or, dans un monde où le marketing se nourrit du sensationnel, la nutrition, elle, réclame du cohérent. 

Retrouver la mesure, c’est redonner à notre corps ce qu’il comprend le mieux : la justesse, pas l’excès.

 

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