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Booster ses mitochondries : mythe marketing ou réalité scientifique ?


Pourquoi l’alimentation est  la clé de votre énergie cellulaire


On lit partout qu’il serait possible de « booster ses mitochondries », ces fameuses centrales énergétiques de nos cellules censées produire plus d’ATP grâce à un simple complément alimentaire.

 Les promesses marketing sont séduisantes : plus d’énergie, moins de fatigue, un regain de vitalité… Et pourtant, une fatigue persistante ou une lassitude chronique ne relève pas toujours d’un déficit mystérieux . Le dysfonctionnement mitochondrial a très souvent une cause alimentaire sous estimée. 


Avant d’imaginer des stratégies complexes ou des supplémentations parfois hasardeuses, il est essentiel de comprendre de quoi une mitochondrie a réellement besoin pour fonctionner. Et vous allez le voir : la liste suffit à elle seule à rappeler à quel point notre assiette conditionne directement notre niveau d’énergie.


Quels micronutriments sont indispensables au fonctionnement mitochondrial ?


Pour assurer la production d’ATP, la mitochondrie a besoin de nombreux cofacteurs qui sont les outils et  de transporteurs  sorte de petits taxis, issus de l’alimentation. Parmi eux on trouve  :
Les vitamines B1, B2, B3, B5, B6, B9, B12, le magnésium, le  fer, le cuivre, le phosphore, la carnitine, les acides gras essentiels, le CoQ10, l’acide alpha-lipoïque, les vitamines C et E, le sélénium, le zinc, l’oxygène, le glucose, les acides gras.


En clair, il s’agit d’une combinaison de vitamines du groupe B, de minéraux, de coenzymes, d’acides gras essentiels et d’antioxydants, tous indispensables aux grandes étapes de la production d’énergie : glycolyse, β-oxydation, cycle de Krebs, chaîne respiratoire. 


Pourquoi l’alimentation influence directement votre énergie ?


En observant cette liste, on comprend immédiatement qu’une alimentation déséquilibrée, trop restrictive, monotone ou insuffisante en quantité ou en qualité engendre très rapidement une diminution de l’efficacité de l’ensemble. 

Imaginez une usine automobile dans laquelle on retirerait 50% des vis ou 15 % de la peinture. Immédiatement, les rendements chuteraient. Dans notre organisme c’est la même chose. Toute absence d’un ou de plusieurs éléments provoque

  • une diminution des cofacteurs enzymatiques,  
  • un ralentissement du transport d’électrons,  
  • un stress oxydatif accru,  
  • et finalement une baisse de la production d’ATP. 


Ce lien direct entre déficits  nutritionnels et fatigue est un élément fondamental que beaucoup de discours marketing oublient de mentionner. Avant de penser supplémentation, il est donc indispensable de revenir à une question simple : l’alimentation couvre-t-elle les besoins réels de la mitochondrie ?


Professionnels de la micronutrition : n’oubliez pas d’ analyser l’assiette


Dans la prise en charge d’une fatigue persistante, l’analyse de l’alimentation représente le point d’entrée le plus logique, le plus fondé scientifiquement, et souvent le plus efficace.
Avant de se lancer dans des examens complexes ou dans des supplémentations coûteuses, il convient de :
1. Évaluer les apports réels en vitamines B, minéraux, acides gras essentiels et antioxydants.  
2. Identifier les restrictions alimentaires (volontaires ou non) qui peuvent entraîner des déficits.  
3. Corriger en priorité les insuffisances évidentes par des ajustements alimentaires ciblés.  
4. Réserver la supplémentation aux situations qui l’exigent  


Ce travail nécessite bien entendu une connaissance précise des aliments, de leur composition et de leur densité micronutritionnelle. 

C’est ici que le rôle du professionnel de santé prend toute sa valeur : remettre l’alimentation, et non le comprimé, au centre de l’accompagnement énergétique.


L’énergie se construit dans l’assiette, pas dans une gélule


Les mitochondries sont essentielles à notre vitalité, mais leur performance dépend d’un ensemble complexe de micronutriments. Aucun complément alimentaire isolé ne peut remplacer ce que fournit une alimentation variée, équilibrée et suffisante.


Pour comprendre, évaluer et améliorer l’énergie d’un patient, il faut d’abord revenir aux fondamentaux : observer l’assiette, comprendre les apports, et corriger ce qui doit l’être.


La véritable stratégie pour « booster » ses mitochondries commence donc par une démarche  micronutritionnelle rigoureuse, structurée et personnalisée, loin des promesses simplistes du marketing. L'IFSNM propose des formations certifiantes en nutrition et micronutrition pour acquérir cette expertise fondamentale et garantir une prise en charge complète et responsable.

 

 

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