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Collagène : complément moderne ou mémoire culinaire oubliée ?


Le collagène est aujourd’hui partout : poudres à boire, sticks, gélules, crèmes… On le présente comme une solution miracle. 

Mais si le collagène est devenu une star des compléments alimentaires, c’est peut-être surtout parce que nous avons effacé de nos assiettes ce qui en était la source naturelle.

Avant d’être une poudre, le collagène était une texture.
Celle d’un bouillon gélatineux, d’un jarret fondant, d’une joue mijotée.
Celle d’une cuisine lente, patiente, qui valorisait l’animal entier, os, tendons, peau, cartilages.


Cette manière de cuisiner apportait naturellement les acides aminés nécessaires à la synthèse du collagène : glycine, proline et hydroxyproline.
Autrement dit, nous n’avions pas besoin de supplémentation… parce que notre alimentation remplissait déjà ce rôle.

Le complément, symptôme d’une perte de culture alimentaire


Aujourd’hui, nos assiettes se sont simplifiées : filets, blancs, escalopes, cuisson rapide.


Résultat : nous consommons presque exclusivement des protéines musculaires, riches en leucine mais pauvres en acides aminés structuraux.
Le corps sait construire du muscle, mais il peine à entretenir ses tissus de soutien.


La supplémentation en collagène devient alors un pansement moderne à une carence culturelle :
celle de la disparition du bouillon maison, des cuissons longues et du lien sensoriel avec la matière animale brute.

Et si le vrai supplément, c’était le retour à la cuisine lente ?


Un pot-au-feu mijoté plusieurs heures, un bouillon d’os avec un trait de vinaigre, un morceau de jarret ou de joue :
voilà des préparations qui libèrent naturellement collagène, glycine, chondroïtine, glucosamine et minéraux.


Elles nourrissent les tissus conjonctifs et notre mémoire culinaire.
Elles redonnent du sens à l’acte de manger : celui d’un geste de soin, pas d’une substitution.

Gardons la supplémentation pour les moments où elle est vraiment  nécessaire


Oui, le collagène en poudre a toute sa place :
chez la personne âgée, le sportif, la femme ménopausée ou dans certaines fragilités digestives.
Mais dans la majorité des cas, l’assiette suffit,  à condition qu’elle soit vivante, variée et lente.
La vraie modernité n’est peut-être pas dans la poudre…
mais dans le fait de reprendre le temps de mijoter.

 

L'iode, le grand oublié de nos assiettes modernes

 

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