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L’utopie du « manger de tout »

On entend souvent : « Il suffit de manger de tout, un peu, et tout ira bien. »
Et, d’une certaine façon, c’est vrai. Mais ce raisonnement suppose un monde parfait… un monde qui n’existe pas.

La réalité alimentaire d’aujourd’hui

Dans le monde réel, nos choix sont dictés par :

  • l’abondance et le marketing,
  • les injonctions contradictoires qui pullulent sur les réseaux sociaux,
  • les préférences et contraintes individuelles.

Les abats,  riches en micronutriments, ont disparu des assiettes des plus jeunes générations. Chaque semaine, une nouvelle liste d’aliments « à éviter » surgit : le thon pour ses métaux lourds, le pain pour le cadmium, les produits laitiers accusés de mille maux, le  saumon d’élevage décrié…

Ajoutons à cela le stress, la fatigue, la pression quotidienne . Dans les familles, la praticité et le plaisir l’emportent souvent  sur l'effort imaginé et la santé. 

Résultat : les produits ultra-transformés envahissent les foyers.

L’anamnèse alimentaire : un constat clair

Croire que « manger de tout un peu » reflète la réalité des comportements est un doux rêve.
Dès que l’on prend le temps de réaliser une anamnèse alimentaire complète, le constat est sans appel : les déséquilibres micronutritionnels ne touchent pas une minorité, mais une large part de la population.

Supplémenter : un pis-aller… mais utile

Alors que faire ?


Faut-il se contenter de donner des conseils et regarder la santé de nos patients décliner, ou accepter que la supplémentation puisse jouer un rôle ?

Bien sûr, donner des compléments alimentaires n’est jamais une fin en soi.

Les micronutriments agissent en synergie et aucun complément  n’égalera jamais  la richesse des aliments.

Les aliments sont vivants, et nous ne savons pas encore mesurer précisément l’impact du vivant sur le vivant.

Mais les compléments restent un outil pragmatique. 

Mieux vaut proposer l' imparfait que rien.  Les pilules sont capable de contrebalancer les déséquilibres le temps que nous éduquions nos patients et que  de nouveaux choix alimentaires s’installent.

 

Formation micronutrition

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