Il fut une époque où l’on disait : « L’iode ? Mais enfin, plus personne n’en manque ! » et personne ne vérifiait plus si un déficit était présent chez les patients.
On rangeait ça au rayon des vieilles histoires de goitres dans les manuels de médecine, un peu comme les romans poussiéreux que l’on feuillette pour se rassurer : « C’était avant, bien avant nous. »
Et puis la réalité est revenue frapper à notre porte.
Le prix du poisson s'est envolé, le thon fait l'objet de toutes les suspicions. Les patient limitent consciemment ou inconsciemment leur consommation.
Et le plus grave: le sel de table de base, enrichi en iode depuis les années 50 se fait de plus rare dans les foyers.
Les clients recherchent du naturel et évitent les E 917 et E 918 qui correspondent à l'enrichissement des sels de table. Ils se dirigent vers des sels artisanaux, authentiques , mais qui malheureusement, même quand ils sont marins… sont vides d’iode.
Car l’iode s’évapore quand le sel est récolté.
Et s’il n’y a pas un geste volontaire du fabricant, alors il n’y a aucune présence d'iode.
La thyroïde, elle, ne lit pas les étiquettes marketing et se fiche de l'authenticité quand elle a des besoins.
Sans iode, elle a des difficultés sérieuses à être fonctionnelle et le patient se retrouve sans énergie, avec un métabolisme sens dessus dessous.
Alors, dans vos suivis, posez la question simple, mais néanmoins efficace « Et quel est le sel que vous utilisez ? »
Derrière ce détail se cache parfois la solution à la fatigue persistante d'un patient qui ne parvient plus à retrouver son énergie.
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