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Quand le manque de connaissance des aliments mène à des conseils absurdes

 

La micronutrition est née d’une idée simple et logique :la nutrition c'est à la fois de la macronutrition et de la micronutrition, puisque sans les micronutriments, l'organisme ne peut fonctionner. 


C’était  du bon sens. Mais ce bon sens s’est perdu en route.

Aujourd’hui, on voit circuler des recommandations qui laissent perplexe. Beaucoup se sont emparés du terme « micronutrition » sans la moindre connaissance de base sur les aliments. Résultat : ils sont incapables de différencier ce qu’apportent spécifiquement 100g  d’un poisson  gras comparé à 100g d’une tranche de foie, ou de faire la différence entre un yaourt et d’un morceau de fromage qu’ils classent allègrement sous le terme générique de produit laitier. 
La notion même de grammage leur échappe. Les équilibres entre macro et micronutriments leurs sont totalement inconnus.

C’est ainsi qu’on entend :
???? « Vous manquez de vitamine C ? Prenez donc un peu de persil. »
Ils oublient malheureusement qu’il ne s’agit pas d’une petite feuille posée sur l’assiette, mais de plus de trois bottes  entières pour espérer couvrir les besoins de leur patient.

Le problème de cette approche superficielle est double :

  • On en vient à proposer des supplémentations « au doigt mouillé »qui  parfois s’avèrent contre-productives. Par exemple, proposer du magnésium quand c’est le calcium qui fait défaut. 

     
  • On finit par convaincre la majorité que les compléments seraient plus intéressants que les aliments. On les empile sans regarder les dosages, sans se demander quels sont leurs interactions, ni s'ils complètent réellement l'alimentation ou font  simplement office de double emploi. Double emploi qui peut d'ailleurs engendrer des déséquilibres problématiques.

     

C’est une impasse.
Car notre corps n’a pas évolué pour assimiler des gélules, mais pour tirer ses nutriments de la matrice alimentaire.

Alors oui, les tests sont utiles. Oui, la supplémentation a sa place car malheureusement la densité nutritionnelle de beaucoup d’aliments a beaucoup diminuée et que les habitudes alimentaires amplifient ce phénomène. 
Mais  on ne supplémente jamais avant une analyse précise de l’alimentation, réalisée par des professionnels formés et compétents. Jamais sans un travail  d’accompagnement pour revenir vers des pratiques alimentaires plus saines. Car sans cette base, la micronutrition perd tout son sens et dérive vers un simple marché du complément.

Revenir à l’essentiel, c’est rappeler que la vraie micronutrition commence toujours dans l’assiette.


Micronutrition en pratique

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