Oméga 3 et oméga 6 : pourquoi leur équilibre est essentiel
L’équilibre entre les acides gras oméga 3 et oméga 6 est un pilier du fonctionnement de l’organisme. Les oméga 3 participent à la régulation de l’inflammation, à la fluidité membranaire et à la santé cardiovasculaire et cérébrale. Lorsqu’ils manquent, les conséquences sont claires : dérèglements inflammatoires, fragilité immunitaire, altérations métaboliques et baisse des performances cognitives.
Les tests disponibles sur le marché
De nombreux tests évaluent aujourd’hui l’équilibre oméga 3/oméga 6. En Europe, le verdict est presque toujours le même : déficit en oméga 3, assorti d’une recommandation immédiate de supplémentation. Leur intérêt n’est pas tant scientifique que pédagogique : ils donnent une légitimité chiffrée qui aide certains patients à accepter la nécessité d’un changement.
L’analyse alimentaire, un outil décisif
En réalité, une bonne analyse alimentaire suffit souvent à établir le diagnostic. Un acide gras essentiel ne peut pas venir de nulle part : si on ne l’apporte pas par l’alimentation, il est absent de l’organisme, point final. Ainsi, un patient qui n’utilise jamais d’huiles riches en oméga 3 (colza, noix, lin) et ne consomme pas de poissons gras est forcément en déficit. Inutile dans ce cas de s’appuyer sur un test : l’assiette parle d’elle-même.
Adapter les solutions au profil du patient
La prise en charge dépend alors du profil du patient :
Si la personne est motivée et ouverte au changement, la stratégie la plus pertinente est d’introduire progressivement des sources alimentaires riches en oméga 3.
Si elle est moins disposée à modifier son assiette, une supplémentation constitue une alternative pragmatique.
Dans un second temps, un test peut être utilisé pour vérifier que l’équilibre est rétabli et ajuster si nécessaire.
En conclusion
L’essentiel est de rappeler que les oméga 3 sont des nutriments indispensables : sans apport alimentaire, il n’existe aucune possibilité d’en disposer. Les tests peuvent avoir un rôle de soutien, mais rien ne remplace l’analyse nutritionnelle et la capacité du professionnel de santé à accompagner, convaincre et ajuster les solutions.
Vous souhaitez acquérir des outils pratiques pour mettre en place des consultations de micronutrition, n'hésitez pas à nous rejoindre le 25 septembre
