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L'indice PRAL acide du fromage démontre-t-il un risque pour la santé?


Le débat autour de l’alimentation acidifiante revient régulièrement sur le devant de la scène, et le fromage se retrouve très souvent au cœur des critiques.


 

Trop gras, trop salé, trop acidifiant… il est parfois présenté comme un aliment à limiter, voire à supprimer, pour préserver l’équilibre acido-basique de l’organisme.


Mais cette vision est-elle réellement fondée sur la physiologie humaine ?


Alimentation acidifiante et pH : une confusion fréquente


Chez un individu en bonne santé, le pH sanguin est étroitement régulé par plusieurs systèmes physiologiques puissants (poumons, reins, systèmes tampons).


Un aliment qualifié d’« acidifiant » ne peut donc pas, à lui seul, déséquilibrer durablement l’organisme.


Réduire la nutrition à une simple liste d’aliments « bons » ou « mauvais » pour le pH revient à simplifier excessivement le fonctionnement du corps humain

.
Ce que nous apprend l’histoire alimentaire des populations


L’anthropologie nutritionnelle apporte un éclairage précieux.
De nombreuses populations ont vécu pendant des siècles avec des alimentations riches en produits animaux, pauvres en végétaux, sans pour autant présenter une explosion de pathologies métaboliques :

  • les Massaïs
  • Les Inuits
  • les Mongols


Leur point commun était  la présence d'une alimentation presque exclusivement d'origine animale, donc  potentiellement très acidifiante car les produits végétaux étaient indisponibles mais le contexte global dans lequel évoluait les individus était cohérent :

  •  Une alimentation peu transformée,
  • Des apports adaptés aux besoins,
  •  Une activité physique régulière,
  • Des rythmes de vie stables.

Et ces populations n'étaient pas confrontées à des problèmes osseux ou métaboliques spécifiques. 


Supprimer le fromage sans tenir compte des autres aliments ingérés n'a aucun sens


Diaboliser le fromage – ou tout autre aliment – revient souvent à confondre physiologie et peurs nutritionnelles.
Cela ne signifie évidemment pas que tout est permis, ni que les quantités n’ont aucune importance.
Car en réalité, en nutrition, la vraie question n’est pas :
« Cet aliment est-il acidifiant ? »
Mais plutôt :
« Dans quel contexte alimentaire et quel mode de vie s’inscrit-il ? »


Le fromage  n'est ni un ange ni  un démon !


Le fromage illustre parfaitement cette notion d’équilibre.
Intégré dans une alimentation variée et équilibrée, il constitue pour de nombreuses personnes un levier simple et efficace pour couvrir les besoins en calcium, un minéral essentiel :

  • à la solidité du squelette
  • à la contraction musculaire,
  • au bon fonctionnement cardiaque.


Comme souvent en nutrition, il ne s’agit ni d’idéaliser ni de bannir, mais de raisonner en termes de dose, de fréquence et de contexte.


Le fromage ce n'est ni le diable, ni un ange mais simplement un aliment utile et savoureux quand il est consommé à des doses raisonnables. 

 

 

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